La lune est bien présente désormais, difficile de pratiquer l’astronomie; nous profitons de notre présence dans ce pays pour le visiter, au mieux possible, pendant 10 jours !
De retour à la capitale, nous louons un 4×4, incontournable pour rouler sur les pistes Namibiennes !
… petits rappels de sécurité dans une vidéo par le loueur, et on est de suite dans le bain, avec une grosse voiture automatique et en conduite à gauche !
Voici le pays, entre atlantique sud et Afrique du sud :
Voici le parcours prévu :
Premier trajet, premier site : direction Sossusvlei (à Sesriem)
Petit déjeuner copieux :
… puis départ de Windhoek vers 8h00. Direction le sud et le désert du Namib, 335 km :
On est rapidement sur les pistes de gravier, pour un long trajet à travers des paysages superbes :
Seule vie rencontrée, une ferme très isolée :
Les ‘rouges’ du Namib apparaissent au loin à droite :
Le voici donc ce fameux désert du Namib, qqs vues au début des dunes les plus à l’Est :
Ce site est mondialement connu, 60km plus à l’intérieur :
C’est un lac asséché il y a 900 ans, figeant des arbres (de 1000 ans aujourd’hui) noircis par le soleil, sur une dalle de calcaire blanc (de dépôt lacustre) :
Visite au fond de ce lac, où personne ne va bizarrement :
Il y a d’autres anciens lacs autour, plus petits, et non visités :
Direction Swakopmund, le grand port Namibien sur l’atlantique sud :
346 km, pour contourner le désert.
Arrêt au site de restauration et station essence, très connu, de Solitaire, avec son visuel atypique et accrocheur de vieilles voitures et vieux objets :
Et on reprend les pistes Namibiennes qui se perdent sous l’horizon :
Nouvel incontournable, le franchissement du tropique du Capricorne :
Fallait pas inviter des astronomes : vérification au GPS, le tropique est situé plusieurs km au nord, où on trouve bien un panneau ;-)) :
A l’approche de la ville, on retrouve le goudron :
Les allemands adorent venir en vacances dans cette ville !
Le désert n’est pas loin :
Direction Twyfelfontein :
346 km avec 3 arrêts.
Champs de lichens rouges, endémiques, sur le sable, les plus grands champs au monde :
La Skeleton Coast qui tire son nom de nombreuses épaves :
Une nouveauté : la piste de sable que des racleuses aplanissent puis arrosent régulièrement, la voiture en était rapidement couverte :
L’immense colonie de lions de mer (otaries), là aussi une des plus grandes au monde :
Les rouleaux de ces côtes sont appréciées des surfeurs comme parmi les meilleurs au monde (encore!) :
On poursuit vers le nord, en reprenant plus à l’est et à l’intérieur, donc on retrouve les pistes de graviers à perspectives infinies :
Quelques villages (Himba ou Herrero) :
Un nouveau paysage apparait, nettement plus rocheux :
Les « tôles ondulées » qui nous ont tant ralenti sur tous nos trajets :
Le goudron réapparait, signe d’un site touristique majeur à proximité :
On a dormi ici, dans ce site un peu « luxe », dans ce paysage époustouflant :
Et le matin, direction le site tout proche de Twyfelfontein, c’est le premier site classé unesco patrimoine mondial de la Namibie (2007).
Site habité par les chasseurs/cueilleurs depuis 6 000 ans.
Ils ont laissé 3 000 figures gravées sur des roches à l’air libre, un de plus grands sites d’Afrique :
Direction Etosha, l’immense réserve animalière :
Nous reprenons la direction du nord-est : 337 km
Rapidement nos espoirs d’avoir une bonne route sont douchés :
On a du coup le temps d’admirer encore et encore :
Encore une rareté Namibienne (et d’Angola aussi) : Welwitschia mirabilis
Découverte en 1860 (par Friedrich Welwitsch, pour comprendre le nom), cette plante est une représentante unique de sa famille et de son ordre, loin des toutes les autres plantes.
Elle serait rescapée du jurassique, seule représente d’une époque tropicale, elle s’est adaptée au climat sec en captant l’humidité des brouillards. On la trouve sur une bande de 150 km de large le long de l’atlantique, sur 1200 km entre Angola et Namibie.
Les plus vieux spécimens auraient plus de 1000 an !
Elle n’a que 2 feuilles qui poussent en continu de 1 mm en 2 jours, (feuilles non remplacées donc) cas unique dans tout le règne végétal.
Elle est protégée car hélas recherchée par les collectionneurs (mais mieux protégée en Angola dans les zones ou les guerres ont laissé des mines anti-personnel … pfff).
On est content d’en trouver une petite (jeune?) sur le bord de la route :
On approche, on dirait :
Le trou d’eau prés de l’hébergement, pour attendre et observer les animaux (il y a même une web cam, chercher Etosha webcam) :
Les animaux sauvage du parc d’Etosha :
En groupe, puis seuls en 4×4, nous sillonnons le parc pendant 2 journées, entre les sites et les divers points d’eau.
Avec 22 000 km2 ( 93 000 à l’origine en 1907, réserve de chasse) c’est une des plus grandes réserves animalière d’Afrique (114 espèces de mammifères et 340 d’oiseaux).
Les animaux sont tous indifférents aux voitures, à part les girafes un peu craintives.
red hartebeest :
oryx, symbole de la Namibie car il résiste à tout :
springbok par centaines :
hyène tachetée :
7 autres autour d’une carcasse de la nuit :
zèbres des plaines (Burchell) par centaines :
black faced impala :
blue wildbeest :
greater kudu femelle :
black backed jackal :
Girafes et rhinos :
Eléphants (touristes frôlés pas rassurés) :
Elephants et rhinos :
Autruches :
Oiseau volant non identifié :
L’immense lac salé de Pan Etosha : 4 800 km2
inondé/asséché suivant la saison, reçoit de nombreux flamands roses :
2 profiteurs des zones de pic-nique :
Rhinos et touristes (par centaines) :
Trajet vers le parc Okonjima plain camp, réserve de léopards :
253 km vers le sud :
Le long de la route, une suite infinie de termitières, colorées suivant la nature du terrain (blanches, noires, grises, ocres, rouges). Un champ de termitières :
Entrés dans le parc on est dans le bain rapidement :
La grande salle de restaurant a bénéficié d’un imposant travail de design :
Devant cette grande salle il y a un trou d’eau : nous rajoutons les phacochères (warthog) à notre liste :
De 15h30 à 19h00 (nuit) notre guide nous emmène à une recherche de léopard :
sur les 60 léopards de la réserve, 30 ont un émetteur radio; chaque guide a ‘son’ léopard à repérer et rechercher.
Une noria d’engins à 9 places (nous sommes 4 dans le nôtre) partent dans toutes les directions :
nous descendons vers la réserve :
et entrons dans la zone électrifiée, ambiance jurassique parc :
après un longue traque, et une sortie des chemins à travers les taillis en poussant tout …
on trouve ‘notre’ léopard à peine dérangé par le boucan qu’on a fait !
Récompense : apéro au coucher de soleil dans la savane
et une hyène noire nous rend visite :
Les chambres ont des écrans de télé :
dans la nuit noire j’ai entendu des hurlements de hyènes, le soir … à ne pas oser sortir chercher un truc dans la voiture !
Pour rappel c’est l’hiver : les feux sont bienvenus le matin :
Trajet de retour vers la capitale Windhoek :
268 km vers le sud : on retrouve le goudron et la ville !
Mauvaise surprise le soir : avion annulé; galère de plus de 50h pour renter … hotel et repas offert par la compagnie !
Dans la nuit avis de la lufthansa pour un vol vers Johannesburg plus au sud, en Afrique du sud donc, et attraper le soir un vol vers Frankfurt :
Quel contraste de voir ces implantations denses, par rapport aux étendues désertes et inhabitées de la Namibie !
La Namibie est un petit pays récent, mais rempli de superlatifs, et de merveilles uniques au monde !
Son peuple est gentil et accueillant, il travaille au mieux son art de recevoir un tourisme mondial.